Infime fluctuation d’un vide qui n’est pas du néant, mais de l’énergie pure, mystérieuse brisure de symétrie,
Infinitésimale rupture d’équilibre entre matière et anti matière
Ainsi éclosent dans la fureur des univers entier, des fleurs éphémères qui nous hébergent pour un temps.
Et quelque part un Dieu trouve sûrement bon de nous voir nous réjouir dans la joie d’exister.
Non, le vide n’est pas néant, mais soupe primordiale, pouponnière d’univers où règne une infinie tendresse .
Et Ruth se demandait immobile, ouvrant l’œil à moitié sous ses voiles quel dieu quel moissonneur de l’éternel été avait en s’en allant, négligemment jeté cette faucille d’or, dans le champ des étoiles
Henri dumoulin / Victor Hugo
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire