Peu de chose à dire ce jeudi 30 Décembre 2010 , nous sommes depuis le solstice dans le mouvement de renaissance qui ébranle chaque année notre substance , notre univers.

Alleluia! Ce n'est pas encore évident à ressentir dans la nuit et les brouillards glacés de notre Nord , mais là se porte le regard et le reste suivra !!

la stratégie du bief

Phase 1 : Un retour à Apatou, chez des amis que nous avons gardé la bas. Bla bla bla ….. On rigole, on critique, on s’auto critique au fil des ti punch…..
Phase 2 : les deux nuits passées à Apatou, j’ai le même type de rêve à trois reprises : je cours dans les rues, je cours pour essayer d’arriver à l’heure, pour un train, un rendez vous, j’ai le sentiment d’être incapable d’arriver en temps voulu !
Phase 3 : retour dimanche midi, avec la pirogue qui va à Saint Laurent récupérer en fin d’après midi les enseignants qui retrouverons leur classe demain. Pendant deux heures au fil du fleuve, marteler par un clapot tenace de face qui fait couiner une membrure de la coque sous mes pieds. Je passe sur le mode « écoute du fleuve » :
En arrière plan : une basse continue : « Unité dans la diversité , unité dans la diversité , unité , unité » C’est le chant de la forêt qui verrouille sans relâche les berges …….Plus proche , murmuré , le mot « bief » des biefs successifs qui jalonnent le fleuve de la vie ……..et puis le mot « saut » …les passages de biefs sont marqués sur ce grand fleuve amazonien par des seuils rocheux plus ou moins difficiles à franchir ……Remonter à la source du fleuve , à la source de la vie , c’est passer par des alternance de biefs plus ou moins longs séparés par des sauts plus ou moins difficiles , pénibles, dangereux à franchir !
Tout se passe comme si les entités humaines avaient au cours de leur vie un certain nombre de biefs à franchir, impérativement, en nombre et importance variable pour chacune, partiellement déterminé pour chacune.
L’approche du bief provoque une injonction puissante, un sentiment d’urgence, de crise ……
Entre les biefs, nous vivons selon une trame relativement stable, avec des images, des sons , des mots écrits ou lus , des pensées …..Mais entre les images, les sons, les mots, il y a toujours des blancs, des silences imperceptibles, mais immenses
Ces blancs, ces silences, ces vides sont les points de connexion de l’ego 4 dimensions et de l’Ego avec l’Univers ! Nous puisons là une énergie infini ……Cette énergie doit être utilisée pour franchir le bief ! Si le franchissement ne se fait pas, elle aura des effets nocifs sur l’entité humaine, Si le franchissement se fait l’entité humaine sera passé à un niveau de perception un peu plus élevé …..et ainsi de suite
Je suis, de toute évidence à l’approche d’un bief, il sera passé !
10 septembre 2008 Mana

l'instant permanent!

Hic et nun , c’est en latin classique : ici et maintenant , mais c’est aussi nulle part car l’anglais nowhere devient facilement now here ! J’ai choisi ce titre comme l’affirmation du présent permanent, de l’instant permanent , lieu où se réalise le processus qui fait de chacun de nous consciemment pour les grands maîtres (géants trop souvent confisqués par les religions) ou bien plus souvent inconsciemment pour nous autre , les créateurs de notre univers. Cette création est le seul but de notre existence, elle est une attitude, une démarche ;…..
Pour marcher il faut se déséquilibrer en avant ! Si l’équilibre n’est pas légèrement rompu, aucun mouvement ne se produit, rien ne se passe …..alors que si on laisse un peu la bride sur le col à son « double angélique » : son intuition primordiale, en avant de son intellect , de son mental émotif , de l’ imprégnation familiale et culturelle , , imperceptiblement, quelque chose s’ébranle , comme un souffle presque imperceptible dans une voile immobile , et nous sommes soudain moins ballottés par les péripéties de la journée , de la vie , mais guidés , impulsés vers un chemin pas forcément facile , mais plus rassurant, totalisant ce qui fait profondément notre être, et franchement ça change tout !
Marche en avant de toi …..une petite phrase répétée mentalement ,comme un signal lumineux qui clignote dès que le besoin s’en fait sentir dans le quotidien …..
La vie m’a fait passer récemment de longues heures dans un lieu qui est devenu temporairement pour moi le centre du monde, le vieux temple de Confucius à Taïpei , je me suis assis sur ses pierres , les musiciens étaient là , Petite vague créait son nouveau monde , j’ai poussé des portes ……une petite voix portée par le son des flûtes m’a soufflé à l’oreille que ce que l’on est !! est infiniment plus important que ce que l’on fait !

passant pressé ne hâte pas le pas....a tes côtés chemine le poête

Transeunte presuroso ,

No da prisa al paso !

A tu lado camina el Poeta.

Dices que el Tiempo presura,

Tu lo tienes por entero

Pues , Tu lo secretes!

Aun quando perdido

Se vuelve a coger y...

Es el corte de Amor !

No te importa el tiempo ni el momento

Pues que que Tu crees el Instanto!

le rêve est la réalité d'un seul , la réalité est la folie de tous!

On peut imaginer notre univers individuel comme une sorte de sphère, à la fois mystérieuse familière, que nous avons crée dès le premier inspir, comme nous, en expansion proportionnelle à notre développement dans tous les domaines, vers le centre de laquelle nous avançons au cours de notre vie. Dans cette même sphère, là- bas, en face de nous, se dessine progressivement l'image de notre double, celui qui vient à notre rencontre, le commencement et la fin, l’alpha et l’oméga, l’être de la rencontre ultime du dernier inspir, au centre de la sphère.

Je me plais à imaginer que des échanges entre notre moi conscient et ce double se forment dès le début, je pense aux rêves (quelqu’un à écrit : « le rêve est la réalité d’un seul, la réalité est la folie de tous ». Et si de la qualité de ce rapport dépendait la qualité de notre équilibre global ? J’imagine un peu ce double comme mon exact complément, l’entité qui associée à moi donnera la perfection totale, la fin du déséquilibre, de l’instabilité, de la recherche, et donc l’annihilation de ma personne, ici et maintenant et par cette « main tendue » le passage à autre chose. Est-ce mon ange gardien, mon antithèse, je n’en sais rien, mais je sais que son approche inéluctable est pour moi la plus puissante source d’énergie vitale que l’on puisse imaginer, Alors, bien sûr, pendant cette marche vers le centre de notre sphère le plan de l’individu dans sa réalité absolue, est en permanence traversé par les rencontres multiples de notre vie, comme d’infinies sections diamétrales, mais chaque « binôme » rencontré à sa propre démarche à accomplir ( tout homme est, dans cette optique une histoire individuelle, sacré, porteuse d’un projet qui dépasse sa perception matérielle basique ).

C’est une intuition qui m’est venue comme ça, une piste de réflexion que je trouve intéressante, car elle me permet d’imaginer un modèle dynamique d’évolution pour un homme au cours de son existence terrestre. Au fait, dans le « Notre père, mon père ! » le dialogue qu’un certain Jésus proposait il y a 2000 ans à chaque homme individuellement, n’y a t-il pas une sorte, de marchandage entre l’homme que Jésus était, que nous sommes comme lui, et une autre entité, « pas de ce monde » qu’il nous proposait d’appeler comme lui, mon père !

Je me plais aussi à rapprocher ceci de phrases d’une certaine martine Laffon qui se dit « philosophe », aurait fait un gros travail universitaire sur le thème « génétique et spiritualité », directrice de collection aux éditions du Seuil :

-« Parfois quelqu’un tombe malade parce que quelque chose s’est échappé, s’est écoulé de lui à son insu. Il a perdu ses forces vives. Son énergie, son esprit ou son âme se sont éloignés de son centre vital, laissant un vide propice aux maladies. Tout l’art de celui qui guérit consiste à rappeler, à restituer ce qui a été dérobé….. » .

Les troubles relationnels au sein du binôme dont je parlais plus haut font ils partie des désordres pris en charge par le thérapeute ? La réponse à cette question est peut-être un des aspects de l’alpha et l’oméga gravé sur les portails