vendredi 25 mars 2016

Un Circuit Oscillant !



 



Penser les sons, le cerveau mélomane.


A propos de deux entretiens au Collège de France en mars 2016






Je voudrais vous raconter, en introduction, une histoire, quand j'avais autour de 14 ans , j'ai eu entre les mains un jour un tout petit livre de bricolages particuliers, en fait de vulgarisation scientifique pour esprits curieux sans gros moyens financiers, j'avais appris en physique et chimie des trucs intéressant au collège...Je tombe sur une page montrant la fabrication d'une petite radio élémentaire avec trois fois rien qui pouvait même fonctionner sans pile ! Génial, je me met en quête illico des pièces nécessaire !

Je fouine au marché aux puces de Talensac, je trouve un vieux casque radio « d'avant guerre », un bobinage et un vieux condensateur variable. Il me manquait encore une petite résistance et un détecteur à galène que je trouve pour quelques sous dans une minuscule boutique au premier ou deuxième étage d'un immeuble rue du roi Albert à côté de la cathédrale ( incroyable, je m'en souvient encore un demi siècle après...).
Je commence alors, en tâtonnant à monter le circuit sur une petite planchette de bois, un circuit c'est comme une ronde dans laquelle se tiennent par...les fils : mon bobinage, mon condensateur variable, mon détecteur à galène et sur cette ronde je connecte d'un côté les deux fils de mon casque ( pas de haut-parleurs, les courants induits spontanément par les ondes hertziennes étant beaucoup trop faibles...) et de l'autre le fil de l'antenne . Parlons un peu de ces ondes hertziennes, pour les capter il me fallait tendre dans le jardin un fil de plusieurs dizaines de mètres. Heureusement la chambre que je partageais avec deux de mes frères les plus jeunes ( Bernard et François) était au premier étage, mais à l'autre bout de l'antenne, pour avoir une chance de recevoir quelque chose, j'avais mis une perche d'au moins cinq mètres de haut accrochée au poulailler.
C'est comme çà qu'après des essais infructueux, des soudures refaites, j'ai eu l'émotion suprême, un beau soir de la fin des années cinquante du siècle dernier d'entendre faiblement dans mon casque, sans avoir recours au courant électrique ou à des piles : Paris Inter ! Une émotion incroyable !
Si je vous parle de ça, c'est que ce petit bricolage m'avait initié à un phénomène physique extrêmement important qui est le « circuit oscillant ».
Il manque au petit dessin que vous voyez ci dessous un élément pour qu'il fonctionne c'est un semi-conducteur, en l'occurence dans mon cas, un cristal de galène (sulfure de plomb avec pas mal d'impuretés).


Un circuit oscillant est un circuit électrique fermé où le courant change de sens en permanence, dans cette situation il devient capable naturellement d'émettre des ondes dites hertziennes qui se déplacent à grande distances à la vitesse de la lumière. Lorsque deux circuits oscillent avec exactement la même fréquence il sont « en résonance », ils peuvent communiquer entre eux à grande distance par l'intermédiaire d'ondes.





Le truc amusant dans mon bricolage, c'est qu'on a du mal à comprendre d'où venait l'énergie électrique qui permettait à mon petit circuit dans ma petite chambre de la rue de Nancy d'osciller pour se mettre en résonance avec les gros et puissant circuit de Paris Inter. A mon avis cette énergie ne pouvait venir que des ondes hertziennes captées par mon long fil allant du petit trou dans le bois de la

fenêtre ( pardon..c'était pour la science!) jusqu'au poulailler ! On tout cas ça marchait, je vous le jure et les poules ont survécu ! Et dites vous bien, dans la vie, ne pas reconnaître son talent, c'est favoriser les médiocres ! ( dixit Michel Audiart).

Un demi siècle plus tard, j'ai été amené à constater que ce circuit oscillant qui battait la mesure entre les mains d'un garçon de 14 ans, était un phénomène naturel bien plus universel que je ne pouvais l'imaginer !




Suite des « aventures d'un circuit oscillant » , inspirée par une expérience et de jeunesse et les enseignements récent du collège de France.
Ayant passé avec succès, en cette fin des années 50 du siècle dernier, l'épreuve du poste de radio à circuit oscillant fonctionnant sans source d'énergie apparente, Mon père estima que j'étais mur pour utiliser à mon profit un petit poste de radio à tubes ( Le transistor inventé en 1947 n'était quand tout début de commercialisation dans des postes de radio à cette époque). J'ai attaché le petit poste de radio sous ma table de nuit et réalisé difficilement les connexions permettant d'utiliser mon vieux casque ( pas de prises Jack), j'ai branché dessus mon antenne attachée au poulailler et la nuit tombée j'ai commencé à voyager sur les ondes courtes, passant un temps fou à écouter des langues que je ne comprenais pas pour enfin repérer le nom d'une ville ou d'un pays ! Par la suite à l'école, on m'a fait 

comprendre qu'on ne pouvait apprendre une langue que sérieusement, grammaticalement, Il n'était plus question d' intercompréhension, d'amateurisme, de bricolage linguistique ! Je me suis heureusement bien rattrapé plus tard une fois les « études obligatoires » terminées.
Pour revenir au circuit oscillant je suis obligé de sauter, sans transition, quelques années. Nous sommes donc maintenant au mois de mars 2016, au collège de France, où subitement je fait à deux reprises le lien avec ce phénomène naturel à l'occasion de la présentation de l’avancée des recherches de deux titulaires de chaires dans cet établissement.


Première interpellation : Dominique Larcher : Professeur invité, il vient de l'Université d'Amiens, nous parler de ses travaux sur les manipulations individuelles d'atomes, du microscope à effet tunnel qui permet d'observer, en action des nano-moteurs biologiques comme celui qui est la source de notre énergie au plus profond de toutes nos cellules, au cœur de ces usines que sont les mitochondries : en voici une description animée. Le plus extraordinaire est de voir cette molécule d'ATP synthétase produire son énergie en....oscillant, en tournant sans cesse ! Pour moi la lien était évident, il y avait forcément là une entrée en résonance avec « la source », une source qui reste évidemment inconnue. J'ai été fasciné par une video où l'on voyait réellement , in vivo, ces molécules osciller, c'était fantastique !
http://www.udppc.asso.fr/bupdoc/consultation/article-bup.php?ID_fiche=14709







http://www.sigmaaldrich.com/life-science/metabolomics/learning-center/metabolic-pathways/atp-synthase/atp-animation.html

http://www.college-de-france.fr/site/christine-petit/course-2016-03-17-10h00.htm

Deuxième interpellation : Christine Petit qui a la chaire de génétique et physiologie cellulaire et viens nous parler de la « perception de l'émotion musicale » vous pouvez faire défiler rapidement son cours en cliquant sur le lien ci-dessous ! Moi, ce qui m'a intéressé c'est la connaissance précise des structures cérébrales qui sont activées lors de l'émotion musicale.



http://www.college-de-france.fr/site/christine-petit/course-2016-03-17-10h00.htm


Il s'agit d'une partie très ancestrale du cerveau dédié à la survivance par la nourriture la sexualité et l'autoprotection, c'est cette région que l'on voit activée lors des expériences en temps réel menées à l'aide d'IRM ou PET scan. Tout se passe comme si on observait une sorte de recyclage de neurones provoquée par l'évolution, l'imprégnation culturel depuis l'enfance. Fonction du contexte, de la situation, des taches éventuels à réaliser, d'autres régions du cerveau intervenant en particulier dans le langage s'activent.

mais le moteur principal ici ( cortex cingulaire, gyrus para hippocampique) , ressemble 
rudement à un circuit oscillant.....du moins j'en ai eu l'intuition immédiatement , on aurait là un récepteur idéal susceptible d'entrer en résonance avec bien plus que des ondes sonores ! Nous possédons, au centre de notre cerveau, un outil de communication hérité de notre passé le plus lointain, il est là, il fonctionne, consciemment ou non, nous en avons oublié l'existence, mais il n'est pas atrophié, il ne peut pas l'être d'ailleurs.......


Voilà, ces exemples pourraient, j'en suis certain, être multipliés, en particulier en astrophysique évidemment, c'est une constatation, une voie de réflexion dont je voulais vous faire part ! 

jeudi 24 mars 2016

Un oiseau de rencontre! Henry W. L.

Birds of passage

So, I wander and wander along
And for ever before me gleams
The shinig city of song
In the beautiful land of dreams

Oiseaux de passage

J’erre, sans cesse à la dérive, 
Mais, toujours, devant moi rayonne
L’étincelante cité du chant
Au pays merveilleux des rêves

Henry Wadsworth Longfellow  ( 1807/1882 )

Une intéressante expérience

Le temps, la troisième dimension des impressionnistes ?


http://www.musee-jacquemart-andre.com/sites/default/files/bddpmja_atelier.pdf
J'ai eu la chance, la semaine dernière, de déambuler dans le calme et la bonne humeur, dans cet immense demeure, je devrais dire ce « pied-à-terre » à Paris qu' Edouard André et Nélie Jacquemart avait achetée après leur mariage en 1881, elle avait alors 40 ans et lui 48 ans, il était banquier, elle était peintre ! Ils n’eurent pas d'enfants, Edouard laissa Nélie satisfaire sa passion pour la peinture et la sculpture, ramenant de chacun de ses voyages dans le monde, une quantité invraisemblable d'oeuvre d'art dont une bonne partie sont toujours dans cette maison depuis sa mort en 1912.

J'y étais pour aller voir une exposition temporaire de tableaux de peintres de l'école « impressionniste » autour du thème des côtes normandes. Il a été possible, vers midi, d'avoir un tête-à tête paisible et tranquille avec ces œuvres !

Je voudrais relater une expérience que j'ai faite au contact de certain de ces tableaux, en tout premier avec le Monet dont l'image est ci-dessus. IL a été peint pendant l'été 1897, il s'intitule : « Falaise de Varangeville, plein soleil ». Monet à fait pas mal de tableaux de cette petite vallée, de la petite maison de douanier


Ce tableau fait dans les un mètre sur soixante ou soixante dix centimètres. Sa particularité c'est de paraître manquer singulièrement de relief, un photographe dirait qu'il est « surexposé ». On peut, surtout dans le cadre d'une exposition, le regarder distraitement, puis passer au suivant.... !



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Je m'y suis, au contraire intéressé, il n'y avais pas grand monde à ce moment, je suis resté tranquillement à la contempler pendant plusieurs minutes...et le paysage a commencé à apparaître, à sa façon, pas des détails de miniaturistes, mais un relief plus précis de couleurs et de formes. C'était un peu comme, en photographie, lorsqu'on voit dans le bain du révélateur des formes apparaître de plus en plus précise à la lumière de l'ampoule rouge. Dans la cas présent, j'ai pris conscience que ce phénomène ne pouvait que provenir d'une interaction entre ce que l'artiste avait confié à sa toile et mon propre regard, j'étais le révélateur du message de Monet. On peut imaginer que le peintre, intuitivement, a eu conscience de ce facteur supplémentaire qu'il introduisait : le temps ! Pas forcément le temps, en fait, mais un échange qui ne se réalise qu'à la condition d'une « entrée en résonance » entre le tableau et celui qui le regarde ! Intéressante, très intéressante expérience.



Je voudrais ajouter que la photo du tableau que j’ai inséré est déjà bien différente du tableau lui même. Le contraste est nettement augmenté, les couleurs modifiées, il y a déjà eu une interaction avec un tiers et ce n’est plus ce que j’ai vu. Aux premier contact ce tableau ne montre presque que du blanc et du gris, très peu de détails, on est comme éblouit ...  


Ci dessous: portrait de Nélie Jacquemart




dimanche 20 mars 2016

Premiers pas aux Indes


Mon frère François est actuellement dans le nord de l'Inde, il parcours pour la première fois de sa vie les états du Rajhastan, Uttar Pradesh, Bihar, je me suis permis d'être son intermédiaire en reprenant les textes qu'il nous transmet régulièrement et en les illustrant de ses photos 

Comme promis, journée de la femme " oblige'....FEMMES INDIENNES..

Troublantes, mirifiques,,,déconcertantes. La femme de 20 a 80 ans est apprêtée, élégante, féminine, chatoyante, envoutante...Les couleurs vives de son sari rivalisent de grâce et de beauté, quelque soit le statut social et le travail effectue . Et d'autant plus d'ailleurs si elle est pauvre..J'ai été impressionné de voir une jeune femme aux traits fins , en sari rouge écarlate, trier, près de mon hôtel, de vieux papiers et ordures diverses en pleine chaleur.Et que dire de leurs yeux? Sombres et étincelants , envoutants et diaboliques, d'une profondeur insondable mais en restant naturel , ce regard se refuse néanmoins , mais pas toujours...et on peut le comprendre.La femme baisse les yeux a l'approche de l'homme surtout étranger , voire recouvre son visage de son fin tissus.Et pourtant...ce charme indéniable me parait presque suspect quand on sait par ailleurs le peu de considération qu'on leur accorde dans leur société.N'est-elle- pas tenue de plaire à son seul mari tant qu'il en veut encore et avant peut-être de la battre voire pire...



Je photographie une vache indienne inconsciente et placide dans l'effroyable trafic d'un boulevard fréquenté. Ils se placent derrière moi. Je ne les ai pas vu arriver . " What are you doing?"Je leur montre la vache concernée. Ils veulent voir la photo. Ca ne rigole pas . Ce sont deux policiers essayant désespérément re régler la circulation. Sentant un certain malaise , j,efface de moi-même la photo . La tension baisse . Ils m'aident autant que possible à traverser . Je les revoit peu après souriants. Petit signe de la main !




Un jour et demi à VARANASI, instant donné d'éternité!

L'aube se lève, il fait déjà bon, le yogi appelle à la méditation, les barques glissent lentement sur l'eau immobile du Gange, l'assemblée se recueille, les vaches contemplent cela paisiblement, les premiers fidèles, vêtus d'un simple pagne, commencent leurs ablutions dans l'eau trouble.


Le Sadhu ( sage) regarde cela rêveusement, le touriste rêve d'être Sadhu, la mendiante, portant l'enfant au côté réclame du lait, le soleil commence à chauffer, pas un souffle de vent, le petit singe saute sur le dos de son maitre, l'homme presque nu s'enduit de poudre blanche.

Les enfants jouent au cricket, un simple bâton a la main, le japonais photographie, le chien aboie contre la vache qui ne demande rien, un chant plaintif venu d'un temple voisin résonne dans l'air, l'homme se plonge entièrement dans le fleuve sacré, un autre y lave son linge et l'essore maintenant, le frappant puissamment contre une pierre sur la berge


Des hommes veulent me louer leur bateau pour découvrir le fleuve, des bruits de barques dans l'air devenu lourd, le cadavre se consume, la vie et la mort se mêlent dans le présent, tout est étrange, magique et fascinant.

VACUITE ET PLENITUDE.

CREMATION....

Ils sont là, une douzaine d'hommes, pas de femme, des visages paisibles autour d'un modeste bucher, le corps est entouré d'un linceul blanc.
Le soleil imprime son fuseau radieux sur l'onde placide, vaches et chèvres rodent autour du bucher, j'ai rangé mon appareil, photos interdites, mais un homme m'aborde, étranger a la famille: " Tu peux regarder mais tu dois verser un don ( a lui bien entendu) pour ne pas déplaire a la famille et soigner ton karma! ..."
Le corps est maintenant saisi à pleines mains et placé sur le bucher puis recouverts de branches, en partie dissimulé, un prêtre vêtu seulement d'un pagne blanc et d'un foulard dispose certaines substances sur le cadavre ( pour éviter parait-il l'odeur désagréable).

Six membres de la famille tournent ensuite 5 fois autour du bucher, le prêtre met le feu à de la paille avec la braise d'un précédent bucher enflammant de la sorte le bucher du défunt qui s'embrase petit à petit, l'assemblée regarde tranquillement , parlant et riant même, aucune tension. aucune tristesse, l'âme s'est déjà envolée vers un autre destin !


L'Hindouisme imprègne ce pays à un point inimaginable en France, pas seulement par la multitude des temples, petits et grands, disséminés dans villes et campagnes, car les échoppes et restaurants disposent de leurs propres petits autels, mais aussi par la ferveur , la croyance manifeste qui émane de ce peuple , hommes et femmes, riches et pauvres, vieux et surtout jeunes, attitude difficilement pensable dans notre pays.

Le décor , la multitude de statues de leurs dieux, les onguents et l'encens purificateur ; cela rappelle la religion orthodoxe mais avec plus d'authenticité...( cela n'engage que moi...). Ce sont surtout les rites qui marquent : prosternation - incantation - récitation de mantras - apposition d'un onguent rouge entre les deux yeux( 3eme oeil ) - mains jointes sur la poitrine - pose du front contre l'autel .
Ne pas oublier enfin de tourner autour de l'autel dans le sens des aiguilles d'une montre! Pour son Karma bien entendu....
Une femme dans la rue pose sur sa main sur le fondement de la vache sacre , afin peut-être d'attirer ses bonnes grâces.

Cette effusion non feinte peut paraitre excessive. Elle traduit une religiosité , un sens du sacre , qui semble avoir abandonné notre occident...? Et cette spiritualité trouve son apogée dans les eaux si souilles du Gange vénéré de Varanasi-Benares ( eh..eh..J.M.!)

François Dumoulin


EN GUISE D'EPILOGUE DE MON VOYAGE EN INDE...
Ce regard triste tendu vers une pauvre obole.
Cet enfant souriant vetu de simples haillons
Ce sage au bord du Gange perdu dans ces pensées
Cette femme emaciée au regard ébloui
Cette vache impassible dans l'enfer de la rue
Cette famille avenante m'abordant dans le train
Cet homme si pressé à me vendre la lune
Ce moine de pacotilel souriant a une jeune fille
Ce garde enturbanné devant le temple d'or
Cette ville en folie qui bourdonne sans cesse
Ces jeunes en uniforme riant éperdument
Ce soldat impassible souriant au dedans
Ce sourire échangé et cette main tendue...
Ce sourire échangé et cette main tendue..
Ce sourire échangé et cette main tendue..
 Nantes, mars 2106

dimanche 6 mars 2016

Chant de l'aube: Porto-Rico



Je suis la lumière du matin, 

J'illumine de nouveaux chemins, 

des montagnes aux sentiers des campagnes.

Je suis le fruit du futur, 

La semence du matin

jetée en terre grasse.

Je suis pêcheur de rêves sur une mer d’écume, 

d’escargots et de sable, 

d’écumes et de sirènes.

Des étoiles et l'horizon sont mes seules richesses.

Je navigue telle une mouette, astronaute des brumes.

Je suis la levure du pain, l'aliment de l’espérance

De l'homme portoricain, du réveil de ma patrie.

Je suis de sang borinquenio, 

fils des palmiers

Des champs et des rivières

Et du chant des « coquis ».

Plantations de café,

 Canne à sucre, ananas, 

Goyaves, mampostiales

Tembleques et mavis.

Alberto Carrion

Chanteur et poète à Porto Rico


( traduction française: Henri Dumoulin)




https://www.youtube.com/watch?v=rN8PDv_V8wg


mardi 1 mars 2016

Le chant d'un Awajun, amérindien du Pérou!

Des indiens en peine crise ....pétrolière ! la 11e fuite sérieuse en dix ans de l'oléoduc Nord péruvien qui chemine en pleine forêt amazonienne! Ces  accidents ne se voient pas de l'espace et ne sont pas spectaculaires comme lorsqu'ils se produisent en mer,  l'Amazonie péruvienne  et équatorienne est bien oubliée ! Que ce chant  et la video ci-dessous, nous fasse rappeler l'existence de son peuple et l'importance vitale des forêts tropicales pour l'avenir de l'humanité!