mardi 22 décembre 2015

Le voyage de Toumaï

. J'ai envie de vous raconter une histoire vraie de Noël, une histoire fantastique mais scientifiquement véridique qui m'est venue en tête pour Noël !

On y parlera entre autre de Toumaï , un des premiers représentants possible de l'espèce humaine né au Tchad il y a 7 millions d'années ( le 19 juillet 2001 quelque part au Tchad dans un désert ou la vie semble si improbable , on exhume le crâne d'un hominidé, on le baptise Toumaï , qui signifie " Espoir de vie" dans la langue gourane parlée au Tchad) , de l'ensemencement de l'océan Atlantique et de la forêt amazonienne par les poussières du Sahara, du cycle de l'eau et de la vie dans le bassin amazonien et au delà, du vaste fleuve océanique du gulf-stream, de l'océan glacial arctique ..... Et oui il faut tout cela pour raconter la fabuleuse et pourtant véritable histoire de Toumaï !


"Le bonjour les amis, je vis présentement dans un petit paradis de verdure, de gibier et de fruits, je vais bientôt mourir heureux et en bonne santé après 20 ou 30 ans d'une vie bien remplie , vous pouvez m'appeler Adam (Ève c'est ma copine), mais je préfère que l'on m' appelle Toumaï ! 
J'ai un message pour vous , ma descendance , si vous êtes encore là dans 7 millions d'années: 


Mon message c'est que ma mort n'a pas été la fin de l'aventure, mais au contraire le début d'un voyage immense: j'ai quitté mon paradis qui était devenu un océan de sable et de poussière pour m’envoler, au-dessus de l'océan bleu des mers, voyager dans un océan gazeux et retomber sur l'océan vert des grands bois de l’Amazonie 
He oui, c’est ainsi que cela arriva: longtemps, très longtemps, une immensité de temps après que mon corps fut réduit en poussière, le paradis qui était le mien est devenu le Sahara, un désert de sable aride du fait d'un  changement climatique, des tempêtes de sable se sont succédées, les vent du désert, sirocco, simoun puis chergui, ont transporté jusqu'au rivage Atlantique un peu de ce qui était moi, ma fine poussière, espoir de vie, s'est envolée vers l'ouest sur l'océan, une partie de ce qui était moi, de ce qui était nous , de ce qui était notre terre est retombée plus tard progressivement sur les eaux du grand océan fertilisant le phytoplancton, semant la vie.
Le reste a continué son grand voyage vers l'ouest au souffle des alizés, puis il est lui aussi retombé sur l'immense forêt du bassin de l'Amazone, il est entré dans un nouveau cycle de vie, offrant à ce gigantesque écosystème des oligo-éléments, du phosphore en particulier, qui allaient faciliter sa croissance....
J'ai habité ce nouveau  monde sous des formes infiniment variées, arbre, végétaux, insectes, animaux....



Un jour, après infiniment de temps, je me suis retrouvé à l'embouchure du gigantesque fleuve Amazone, mêlé à ses alluvions fertiles, nous avons suivi la côte dans le vaste courant des Guyanes, poussés par les vents vers le nord, nous avons tourné en rond un moment bloqués dans une mer de plus en plus chaude, et puis parce qu'il fallait bien que l'eau sorte par quelque part, nous sommes entrés dans un immense courant liquide et chaud qui montait vers le nord, vous l'appelez le Gulf-Stream ! 

. On a voyagé longtemps longtemps dans ce grand fleuve qui montait vers le nord entourée d'eaux de plus en plus froide.... Petit à petit des branches se sont séparés mais l'une d'entre elle dans laquelle je me trouvais a continué plein nord jusqu'à rencontrer des eaux tellement froide qu'elles étaient gelées une bonne partie de l'année. Là c'est devenu un peu compliqué on se refroidissait, on était obligé comme vous la montré les recherches menées par l'équipage du voilier Tara, de plonger plus profond entre 150 et 400 mètres, 

c'était un peu la fin du voyage mais on apportait au plancton ce qui lui était nécessaire pour se développer , pour que triomphe la vie. Alors c'est devenu de plus en plus confus, on a tourné en rond longtemps sous la calotte glaciaire, mais comme dans le Golfe du Mexique il fallait bien que l'eau ressorte quelque part, comme on était devenu vraiment froid, que l'on avait presque plus rien à donner, on a plongé dans les grands fonds vers le sud,vers l'ouest, retrouvant tout au fond de l'immense océan le chemin de l'Afrique !



Un jour un peu de plancton voyageant avec nous est arrivé au large des côtes de Mauritanie, il a nourri des poissons, des hommes ont pêché ces poissons, les ont jetés dans leur barque qu'ils ont tirés sur la plage du côté du banc d'Arguin, on a mis les poissons a sécher  sur la plage, ou les a entassés dans des sacs!


Une caravane de chameaux en partance vers Tombouctou les a chargés, de la une autre caravane les a déposés dans une oasis du Tchad, il est resté une infime partie de moi dans les débris tombés au sol après le repas des bédouins, moi Toumaï , j'étais rentré à la maison! C'était Noël "

lundi 21 décembre 2015

Nous sommes en 2035



Nous sommes en 2035, dans toutes les régions tropicales et dans tous les déserts du monde, de vastes centrales solaires récoltent l'énergie du soleil pour fabriquer de l'électricité et l’envoyer par des réseaux de transmission sans fil. On stocke pendant le jour suffisamment d'énergie pour assurer cette transmission après le coucher du soleil jusqu'au jour suivantSur des millions de maisons d'habitation et de bureaux à travers le monde, des panneaux solaires bons marché et des fenêtres produisant de l’électricité fournissent localement une énergie supplémentaire pendant la journée. Les gens conduisent des véhicules à zéro carbone développés dans les années 2010 par les grands constructeurs comme Audi BMW Toyota. 

Honda qui les fait circuler à l’hydrogène à construit des centrales solaires qui utilisent les eaux usées pour produire de l’hydrogène et de l’oxygène. Et lorsque la nuit tombe, l'Humanité contemple de nouveaux reflets parmi les étoiles: les centrales solaire géantes en orbite autour de la terre moissonnant 24 heures sur 24 la lumière éternelle du soleil, et la renvoyant à la terre sous forme d'impulsions laser à des collecteurs géants posé au sol. 

Un délire de science-fiction? Bien loin de là, L’idée de l'énergie solaire comme ressource principale pour la terre existait déjà avant la prise de conscience de la menace du changement climatique et la fin de carburants fossiles faciles à récolter.
La première cellule à énergie solaire a été construite en 1883. L’écrivain Isaac Asimov publiait en 1941 un roman: Reason, dans laquelle il décrivait une station spatiale envoyant vers la terre de grandes quantités d'énergie solaire sous forme d'impulsions de micro ondes. Le scientifique américain Peter Glaser a dessiné les plans de cette construction en 1968 pouvant rendre réel le rêve d’Asimov, il a été contrecarré dans son ambition par les limitations de la technologie de cette époque.
Aujourd'hui les technologies assurant au monde entier l'énergie solaire existent, balayant les critiques de ceux qui déclarent que L'énergie solaire mondiale ne surmontera jamais le problème de la transmission à longue distance de l’énergie, des régions les plus ensoleillées aux régions les moins ensoleillées, et des solutions de stockage pour permettre la continuité de la production pendant la nuit.
NB: Le soleil émet vers la terre 10 000 fois l’énergie que les humains consomment actuellement. Il suffirait, même avec la performance limité des panneaux solaires actuels, d'un cercle de 80 km de rayon au milieu de la France pour couvrir tous ses besoins énergétiques, beaucoup moins si toutes les habitations étaient couvertes de panneaux solaires et équipées de fenêtres productrices d’électricité.
Au milieu de la morosité actuelle se met en place un magnifique chantier pour nos enfants!
Je vous souhaite le bonsoir, le présent fait rage , l'avenir ne manque pas d’audace
Henri du Moulin

mercredi 9 décembre 2015

Les étoiles de la jeune fille à la perle






Nous avons 14milliards d'années, nos grand mères sont les étoiles, nous avons reçu l'intelligence il y a quelques millions d'années, elle nous a permis de survivre malgré notre grande faiblesse physique. Pourtant cette intelligence pourrait aussi causer notre perte, non pas celle de la biodiversité qui saurait elle s'adapter comme elle l'a toujours fait, mais celle de l'espèce humaine et ce ne serait pas un simple parenthèse, une simple anecdote dans l'histoire de la vie! En effet , les humains n'ont pas fait que des bêtises !


- Ils ont inventé l'art , la peinture ( image de la jeune fille à la perle), la musique ( image d'un stradivarius) !

- Ils ont  accédés à la science, à une certaine connaissance de l'univers.

- Dans un nid d'oiseaux, quand des oisillons sont souffreteux, ils sont abandonnés, chez les humains ils ont souvent plus de soins que les autres, notre espèce a connu la compassion, elle sait souffrir de la souffrance de l'autre. 

Non, notre disparition ne serait pas une anecdote, alors il faut apprendre à nous adapter, les tortues ont 200 millions d'années, elle ont connus des bouleversements climatiques énormes...Il ne faut pas seulement déplorer notre triste condition humaine, Pythagore savait déjà  très bien le faire, il faut une prise de conscience, quatre principes pour une stratégie sans regrets:
A:  Connaître et agir
B : Privilégier, l'adaptation, l'action sur place aux déplacements, aux migrations
C:Développer la multifonctionnalité ( aménagement du territoire...) 
D: Co Developpement du capital écologique et social , insertion conjointe dans notre patrimoine et notre trame sociale.
L'enjeu sera finalement de s'installer durablement sur une petite planète chaude et très peuplée, avec évidemment la nécessité de réfléchir à une gouvernance durable!

Hubert Reeves 
 à la COP 21 en Décembre 2015

















mardi 1 décembre 2015

Paris, dimanche 29 Novembre

Dimanche 29 novembre Paris

Une belle journée qui nous a réservé deux surprises :
Acte I :
je me rends d'abord pour 10h30 salle Cortot , j'avais vaguement vu sur « l'officiel des spectacles » que l'on pouvait y entendre une cantate de JS Bach...je m'y trouve donc à l'heure indiquée,10h30, dans le hall beaucoup de gens attendent, certains prennent un café dans une salle attenante, le programme était en fait Bach & Breakfast....

Un homme arrive que je connaissais vaguement de nom : Ariel Alonso, un argentin de Paris, un passeur de musique , j'aime beaucoup une de ses déclarations lors d'un interview : « La musique est un aliment de l’âme, elle a un lien substantiel avec le plus profond de nous-mêmes. A mon sens, c’est un art qui touche de plus près au mystère que les arts visuels. Dans un concert, vous voyez les gestes d’où sort la musique, mais ce n’est pas le plus important ; si vous êtes assis à une place sans visibilité, vous pouvez malgré tout ressentir une émotion quasi-miraculeuse. Et la palette des émotions que génère la même musique jouée lors d’un même concert est étonnamment variée selon les personnes. »
! Malgré les réactions mitigées de certains...Ariel commence, imperturbable, une séance de préparation à la mise en voix, debout dans le hall...Puis nous entrons dans cette petite salle tapissée de bois que j'aime beaucoup car elle donne l'impression d'être à l'intérieur d'une gigantesque contrebasse, quelqu'un aurait dit qu'elle sonnait comme un stradivarius !

Arrive Jean François Frémont avec ses musiciens et son petit choeur, il tape sur l'épaule d'Ariel qui cesse illico notre préparation à l'accueil d'une musique en adéquation avec ce temps de l'Avent puisqu'il s'agit évidemment de la fameuse cantate BWV 40 : Wachet auf, ruft uns die stimme « Réveillez vous , une voix nous appelle ! » ( C'est drôle mais je me verrais bien à la place du chef dans cette video, une vague ressemblance peut-être …). Nous avions face à nous la petite maîtrise de Notre-Dame de Versailles, pour l'occasion une manécanterie, c'est-à-dire un petit cœur ou les voix féminine sont prises par des enfants. Une bonne et belle émotion à leur écoute et pendant le chœur final, tous les spectateurs debout ont alors chanté les deux couplets soutenus par les musiciens, la salle Cortot a réellement vibré avec nous comme un stradivarius....c'était déjà Noël !
Acte II
Je me retrouve avec Nicole au bord de la Seine à Paris, quai Javel, non loin du parc André Citroen, il y a deux bateaux devant nous, le vieux Thalassa, bateau studio de l'émission du même nom et ...un drôle de bateau, un très grand catamaran avec des ailes : Planet Solar le plus grand bateau du monde navigant sur toutes les mers du globe, à l'énergie solaire. Nous sommes devant la passerelle, une douzaine de personnes, celui qui nous accueille à bord est...
Gérard d'Aboville, un fou qui a osé traverser seul à la rame l'Atlantique Nord en 1980 et surtout le Pacifique en 1991... : « Comment oublier? Il y a 24 ans, attendu par le public français et une armée de médias, le risque-tout en coquille de noix high-tech achevait sur les côtes californiennes la première traversée du Pacifique à la rame, en solitaire, dans le sens inverse des courants. Un exploit égrené en statistiques, des jours durant : 2 rames, 35 chavirements, un bateau d'à peine 6 m de long, des creux de 20 m.
Au total, cent trente-quatre jours de souffrances dans l'angoisse de la mort. « Quatre mois et demi à serrer les fesses en se disant qu'on n'arrivera pas de l'autre côté, ça change un homme. C'est comme sortir guéri d'une maladie grave », résume d'Aboville. Au détail près que l'aventurier, lui, avait choisi son calvaire. Qu'en reste-t-il, vingt ans plus tard? « Je vois les bourgeons sur les arbres au printemps, répond-il en décochant un sourire malicieux. Cette expérience m'a fait gagner du temps sur la vie. »
Gérard nous fait aimablement visiter ce bateau extraordinaire, comme lui. Il a une surface de panneaux solaires sur ses ailes en partie rétractables qui lui donne en théorie une autonomie de propulsion de 72 heures, vitesse maximum une dizaine de noeuds (18 km/h). Les batteries d'accumulateurs servent de lest dans les deux flotteurs du catamaran. Il faut à bord un équipage de 4 à 5 hommes pour naviguer au long cours, le plus physique comme je l'ai constaté étant la manœuvre à l'aide de simples palans pour faire coulisser l'un sur l'autre les très grands panneaux qui portent les cellules solaires. Il faut en effet être attentif à la mer et au vent, je me suis en effet inquiété auprès de Gérard d'Aboville du risque du à la prise au vent de ces grandes ailes...ou voiles horizontales, il m'a répondu simplement : «  Oui, c'est comme pour la voile, j'ai l'habitude de gérer ça, on peut même si c'est nécessaire aller moins vite le jour et plus vite la nuit qui suit si l'état de la mer le permet ».

Merci Ariel, merci Jean-François, merci Gérard, quand rien n'est prévu comme aujourd'hui, tout est vraiment possible !


 PS: Si vous souhaitez allez plus loin, cliquez sur les hyperliens!



jeudi 26 novembre 2015

Géocritique

Géocritique , réel, fiction, espace ....Bertrand Westphal  publié en 2000 aux éditions de Minuit.
Je viens de passer une heure sur ce bouquin trouvé par hasard à la BNF cet après-midi ! Pour moi, il comporte un peu trop de références historiques, mais j'ai trouvé au milieu de tout ça des idées qui ouvrent des horizons très intéressants:

L'espace n'était que la scène de support du scénario que le positivisme imaginait, la matérialisation programmée d'un écoulement homogène du temps.

Mais après 1945, aller de l'avant ne signifie plus suivre une ligne droite, on peut aller en avant en tournant en rond ou en empruntant des chemins de traverse au gré du vent.On entre dans une temporalité ou la synchronie semble prendre le dessus sur la diachronie. 
Notre existence est aujourd'hui marquée par un sens ténébreux de la survie qui se situe aux frontières du présent pour lequel  le seul nom approprié semble composer avec l'instabilité actuelle et controversée du préfixe "post"...postmodernisme, postcolonialisme, postféminisme..

le passage de l'homogène à l'hétérogène
" Chaque être complexe est constitué par une pluralité de temps branchés les uns sur les autres selon des articulations subtiles et multiples" Extrait de "la nouvelle alliance" de Ilya Prigogine et Isabelle Stengers
Ce n'est pas le temps qui est assigné à l'individu, mais l'instant...et avec cet instant donné, c'est à lui de faire le temps ( Georges Poulet 1964 étude sur le temps humain) 
De cet instant donné jusqu'au temps, le parcours est chaotique, labyrinthique, tortueux, mais avant tout: Libre. Le temps est une ressource, une création, jamais un obstacle!

les tempuscules
" ...idée de lignes biographiques reliant différents tempuscules, s'insérant dans une famille fédérant des systèmes d'individus qui participent à des histoires analogues à défaut d'être partagées ( 1973 : maria Luisa dalla Chiara Scabia) 
Une interconnexion relie selon des modalités indéfiniment variables une série d'ensembles infimes dotés d'un minimum intelligible de sens...supposant un cabotage erratique des tempuscules à travers l'archipel des possibles.
Des interactions comme une vibration avec une infinité d'harmoniques se déploieraient entre eux au delà du  seuil d'intelligibilité.
Nouvelle expression de la spatialisation d'une temporalité.

Jorge Luis Borges ( 1941, le jardin aux sentiers qui bifurquent, divergents, convergents, parallèles.) j'ai beaucoup lu et traduit Borges....
Chaque individu adhère à un régime temporel qui lui est propre, ou qui est spécifique à un groupe, à une culture, tandis que plusieurs régimes parallèles voire concurrentiels sont concevables dans l'absolu, l'espace se situe à l'intersection de l'instant et de la durée, sa surface apparente repose sur des strates de temps compactes et réactivables  à tout moment.

 Le présent de l'espace compose avec un passé selon une logique stratigraphique...toute représentation entraîne une réduction car elle est le produit d'une prise de position singulière. d'un choix selon des intérêts de signifiance
Le présent est un assemblage d'instant-points de forces hétérogènes autonomes.
La simultanéité dans le temps n'est qu'une apparence de simultanéité
L'actualité des espaces humains est disparate, leurs présents est soumis à un ensemble de rythmes asynchrones ( réalité observable au détours d'une rue de ville )
L'un des enjeux majeurs de la géocritique est de conduire l'observateur à considérer ce qu'il regarde ou reproduit dans toute sa complexité.
Face aux temps dans le temps, l'espace humain est un jardin aux sentiers qui bifurquent, à gauche, à droite, en haut, en bas, une pure arborescence.
C'est dans la valse hésitation d'un espace qui n'existe pas hors du regard, dans l'infini variation des discours la cartographiant partiellement  que la réalité se niche....

Au sud, nos racines communes

Je me suis réveillé ce matin en écoutant la fin de l'intervention d'un Éditorialiste Sur Radio National de España!
C'était un appel au devoir de mémoire lancé par un intellectuel espagnol. : « Il est grand temps de nous souvenir de nos racines sociologiques,  architecturales, linguistiques, culturelles et religieuses communes avec le monde berbère maghrébin, avec  l'Afrique du Nord. 500 ans de vie commune ça laisse des traces. Il nous faudrait mettre en place un sommet des peuples et des religions pour la moitié méridionale de l'Espagne, berceau de l'art Mozarabe, qui ne cultive pas la laïcité, patrie de personne , mais un syncrétisme religieux propre à ce peuple qui a toujours été partagé par un petit détroit  mais partage un destin commun en dépit des barbelés de Ceuta et Melilla et du mirador britannique de Gibraltar
Qu'est ce que cet éditorial ( que j'ai un peu arrangé.....) tombe bien en ce moment! 

lundi 9 novembre 2015

De Michel Ange à Luc Montagnier




On commence aujourd'hui à comprendre comment une énergie pure , disons une impulsion électromagnétique, quantique ou autre, comme l'a montré, encore grossièrement Luc Montagnier, pourrait avoir communiqué à l'eau de l'océan qui  couvre plus des trois quarts de notre planète les informations permettant à partir de structures moléculaires très élémentaires déjà repérées sur les comètes,  l'élaboration de ce que vous voyez ci dessous, ce plancton, notre ancêtre, notre grand protecteur qui représente encore la majorité de la biomasse présente sur notre petite planète, nous vivons une époque formidable!



J'étais il y a 15 jours à l'inauguration d'une exposition de peinture dans le local des joyeux citoyens de la république du Bouffay, rue du viel hopital à Nantes !
J'ai acheté un tableau de l'artiste ( Michèle Strauss ) Il s'agissait d'une scène représentant apparemment des oiseaux et des fleurs, mais transfigurés par le regard de l'artiste, j'avais en tête les images de zooplancton admirés la veille en parcourant l'exposition iitnérante qui accompagnait le passage à Nantes du grand voilier en aluminium appelé aujourd'hui Tara, le « bébé » de Jean Louis Etienne....Je lui ai dit que son travail me faisait penser aux formes immensément riches et belles du plancton. Elle n'a pas été vexé par ma comparaison, bien au contraire !
Nous nous sommes mis à parler de l'eau, de sa mémoire...Le lendemain elle m'a donné deux feuilles extraite d'une revue qui décrivait les expériences récentes du professeur Masaru Emoto au Japon.

Je viens d'utiliser les liens qui suivent : 

1: Samuel Hannnemann, le prophète, 
2: Luc Montagnier,le prix Nobel qui avance très loin sur le sentier ouvert au prix de sa vie par Benveniste.
3: Masaru Emoto qui suit, sans complexe son « petit chemin »

 Question : Le phyto plancton, les protistes auraient-ils tout simplement retrouvés l'information présente dans ce qu'on appelle les « domaines de cohérence » piégés par les agrégats de molécules d'eau ( voir à la 27° minute de la video sur Luc Montagnier). 
Cette information, si l'on a bien suivie l'expérience de Luc Montagnier peut alors venir de ….très loin !

Merci Michèle Strauss !!!! J'ai fait, grâce à votre œuvre, un tout petit pas vers une approche de l'origine de la vie sur terre.











http://auxcouleursdelavie.com/index.html






 





 

De la linguistique à l'homme

Cours de linguistique générale
Ferdinand de Saussure  dans les premières années du vingtième siècle

page 208:
"L'action des changements phonétique est illimitée. Si on cherche à évaluer l'effet de ces changements, on voit très vite qu'il est illimité et un calculable, C'est-à-dire qu'on ne peut pas prévoir ou il s'arrêteront. Il est puéril de croire que le mot ne peut se transformer que jusqu'à un certain point comme si il y avait quelque chose en lui qui pût le préserver. Ce caractère des modifications phonétiques tient à la qualité arbitraire du signe linguistique, qui n'a aucun lien avec la signification."

On peut bien constater un moment donné que les sons d'un mot ont eu à souffrir mais on ne peut dire d'avance jusqu'à quel point il est devenu ou deviendra méconnaissable;
Un exemple: Calidum*calidu*caldu*cald*calt*tsalt*tsaût*saüt*shot*sho ( chaud)   (  note du rédacteur: là on pourrait se régaler en faisant  « un tour de langues » pour voir à quel moment certaines langues ont « bifurquées » par rapport aux français: )

Le phénomène phonétique est encore illimité incalculable en ce sens qu'il atteint n'importe quel espèce de signes, sans faire de distinction entre un adjectif, un substantif, etc. il doit en être ainsi a priori car si la grammaire intervenait, le phénomène phonétique se confondrait avec le fait synchronique , choses radicalement impossible." 

Par un raccourci de pensée qui a ses raisons, cette description dynamique des langages humain en général que faisait avec bonheur Ferdinand de Saussure au début du XXe siècle, m’a fait penser au planton!
En effet lorsqu'on observe des planches admirable montrant l'évolution et la complexification à l’infini des formes de ces organismes même en ce qui concerne les protistes unicellulaires, on a l’impression que la vie utilise la même méthode de changements illimités et arbitraires pour créer, expérimenter sans cesse…..
On peut même constater qu’au niveau d’un des descendants du plancton: l’homme dont la signification, le concept, le signifié lui pose un problème depuis l’émergence du type de conscience qui le caractér!se, alors que le signifiant, le contenant, son corps, est apparemment relativement bien cerné et susceptible de changements morphologiques et fonctionnels illimités à l’échelle de son évolution sur terre encore très récente!

lundi 2 novembre 2015

Lumière, lumières.



19 octobre 2015, au collège de France, la devise " Docet Omnia" ( Enseigne tout ! )  
est plus que jamais à l'ordre du jour.

Au programme aujourd'hui: " Les métamorphoses de la lumière", pendant quelques heures, j'ai été "ravi" par la musique angélique émanant d'un quatuor de surdoués



Premier mouvement: Allegro décisivo : Marc Fontecave qui dirige un labo travaillant depuis le début des années 2000 sur des enzymes naturels chez certaines bactéries, les déshydrogénases...kezako? 

:Outil génial pour extraire l'hydrogène de l'eau et l'utiliser pour n'importe quoi, nous on aimerait l'avoir comme carburant, c'est carrément le moteur qui fonctionne à l'eau, Jules Vernes dans son roman : l'île mystérieuse, entrevoyait cette possibilité, en faisant même dire à son héros:"non pas l'eau, mon cher, mais l'hydrogène que nous en extrayions, source inépuisable d'énergie car lorsque nous le brûlons il redonne de l'eau à la nature c'est le cycle vertueux de l'eau! " 
Pour Marc Fontecave et son équipe, c'est le rêve de Jules Vernes qui commence à s'incarner dans la réalité 
. Il imagine en effet un maison type en Europe qui tirerait l'intégralité de son énergie de 2,3 litres d'eau par jour et 55m2 de panneaux solaires ( chiffres à diviser par 4 dans les pays en voie de développement, comment faire? Rien de plus facile: vous utilisez l'énergie solaire pour activer des bains à très haut rendement de déshydrogénases ( infiniment plus efficace que l'électrolyse classique pour ce type d'installation domestique), vous stockez l'oxygène et l'hydrogène produit, et vous les utilisez dans des piles a combustible en fonction des besoins, vous rendez ensuite l'eau à la nature!



! Marc Fontecave a malgré tout les pieds sur terre, il travaille en collaboration avec d'autres labos comme celui de Clément Sanchez ou de Monsieur Tarascon ( j'ai suivi leur progrès depuis plusieurs années grâce au collège de France ), il sait que c'est un défit énorme, que le cheminement ne se fera pas en fonction d'objectif souhaités par les politiques, mais au fil de " sauts technologique qui surviennent inopinément suivant le cheminement de recherches ouvertes...( voir ma théorie des biefs). 

Il nous explique chaleureusement: " Ce ne sera peut être pas pour 2050, ce sera peut être 2100, mais rien à craindre, on y arrivera !!!" J'adore entendre ça! 

Pour les piles à combustible , le défit principal est ici de ne pas utiliser des métaux nobles, trop rares comme le platine jusqu'à maintenant, mais de préférence le cuivre par exemple sous forme de nanotubes éventuellement ...l'alliance d'enzymes type hydrogénases et des nanotubes ou nanoparticules, c'est  le travail main dans la main des équipes de Marc Fontecave , Clément Sanchez...et Tarascon .








Deuxième mouvement, staccato sostenuto.......la lumière sur des molécules
vivantes isolées !


Un enfant de l'université de Standford, Monsieur Moerner, très british, à l'anglais élégant et fort compréhensible, prix Nobel de physique en 2014  ( c'est le troisième prix Nobel depuis hier que j'entends s'exprimer dans ce séminaire....) . Lui et son équipe qui pratiquent avec brio l'humour dans la métaphore, sont les pointillistes du quatuor à l'instar des peintres Signac ou Seurat, la différence c'est que leurs tableaux sont des structures vivantes observées fort impudiquement dans leurs ébats au niveau de quelques dizaines de nanomètres et donc des molécules, de petits paquets d'atomes....

On sait déjà observer la matière jusqu'au niveau de l'atome avec les microscopes à rayons x mais le traitement est incompatible avec la persistance de la vie, ici le défit colossal a été d'observer à cette échelle la vie qui continue, donc en utilisant des microscopes optiques,  il a été nécessaire de passer à une super-résolution des instruments en utilisant des balises ( beacons) moléculaires fluorescentes et en travaillant en pointillistes grâce à des modèles mathématiques et aux possibilités des logiciels informatiques actuels......le résultat, en trois dimensions, est à couper le souffle lorsque l'on voit se déplacer en temps réel certains éléments moléculaires ( comme par exemple le matériel génétique ou des complexes moléculaires spécialisés dans une fonction précise que l'on souhaite observer en temps réel )  à l'intérieur d'une bactérie en fonction de stimulations diverses....



Troisième mouvement adagio moderato, lumières des Boudhas et poussières du monde dans la poésie ....

Jean Noël Robert, l'orientaliste de service au collège, il joue sur des partitions anciennes, souvent 2000 ans, les lumières du Boudha, il est question très poétiquement, de l'assimilation par le Boudhisme débarquant au Japon, des dieux anciens, de la mythologie de ce pays.


Il a travaillé sur l'émergence du rapport particulier de ce pays au soleil ( premiers traces formelles de cette relation vers 712, 720), sa partition est ponctuée de poèmes

" Tandis que je contemple la vaste plaine du ciel au mont de Mikasa, tout près de Kasuga, est-ce bien la lune qui s'est levée...?"

" A un coude de la rivière du soleil, arrête ta monture, fait la boire un instant, et tu pourras entrevoir son reflet...."

" la lune en sa clarté, que je la contemple, au mont du chemin des dieux, où, les nuages dissipés, elle va paraître....!" 

Ces deux dernières lignes sont d'un certain Go Toba, empereur retiré ...et date de 1208!

" De l'adoucissement de sa lumière, au surplus de clarté, surgit sur le fleuve Isuzu ( Isuzu Kawa no) la lune d'une nuit d'automne!

Ce dernier est de Jien ( 1155, 1225). Un duo, un pas de deux où la lune et le soleil rivalisent de lumière ......un ravissement encore! 


Quatrième mouvement , largo moderato, pianissimo, par moment...la lumière, une vibration dans le regard du peintre: 
Pascale Hemery, artiste peintre, elle est là, assise, pas très à l'aise, lisant son texte pendant que quelques tableaux , moins de dix, des images de villes, transfigurées par son regard,  illustrant sa réflexion, défilent  sur l'écran.



" j'expérimente la matière sans éprouver le besoin d'exprimer ce que je fais....mon désir et mes gravures transfigurent ce que je vois, mon but ultime est de vivifier mes œuvres en les donnant à voir.....en faisant en sorte que le spectateur soit littéralement absorbé par l'image, qu'il la fasse sienne, que le temps s'arrête, que la pensée se fige.....ne reste alors que la lumière ».









dimanche 2 août 2015

La traduction...un retour en enfance?

Retour en enfance

Au fil de mes traductions pour GV, j'ai pris conscience d'un phénomène que le grand linguiste Ferdinand de Saussure a fort bien analysé au début du XXe siècle. 
Lorsque que je veux traduire un texte d'une langue quelconque vers le français, j’ai l’impression de passer directement de l'une à l’autre, dans la mesure où je connais le sens de tous les mots d’une phrase. 
En réalité si je pratique un minimum d’introspection, d'observation de ce qui se passe dans ma tête, ce n'est jamais de cette façon que cela se passe.

Il y a toujours de façon plus ou moins consciente, une phase, une étape intermédiaire d’une importance capitale, un moment où les mots disparaissent physiquement pour être remplacés par des archétypes, des concepts, des modes de comportements humains, des sensations, des sentiments….c’est la déverbalisation, le moment où pour reprendre les termes de Saussure, on extrait le signifié du signifiant le concept de l’image acoustique. Celà peut sembler désuet, superflue…et pourtant, je suis certain que cette phase est inscrite dans la physiologie du cerveau humain, dans la fonction même du langage. 

Il y a autre chose qu’on ne trouve pas dans le Cours de linguistique générale de notre cher Ferdinand! C’est une hypothèse qui m’a été inspirée par une expérience fructueuse de « triple Papy » ces six dernières années!
J’ai l’impression que la démarche que notre cerveau réalise lors de ces étapes de déverbalisation est un retour en arrière, un retour en enfance, à nos trois premières années d’existence, à l’époque où nous étions totalement immergés dans les archétypes, les sensations primaires, à l’écoute de notre corps…

Tout se passe comme si le cerveau remontait aux structures ancestrales de la préverbalisation, à la naissance du langage préverbal, du jargon du bébé de 18 mois où le signifié est bien plus riche et précis que le signifiant très personnel et non encore formalisé ( reflétant pourtant déjà de façon extraordinaire des traits de caractère qui seront ceux du futur adulte).

Anatomiquement, on peut presque imaginer les circuits, les zones cérébrales qui s’activent alors, mais les outils de l’imagerie fonctionnelle cérébrale ne sont pas encore capable de montrer précisément la complexité de ce mécanisme. 

Alors j’ai parlé de traduction écrite, de rédaction d’un texte, mais lorsque nous lisons, nous écoutons une langue qui n’est pas notre langue maternelle, que se passe-t-il? A mon avis, il n’y a pas de raison pour qu’il y ait une différence, sauf que lorsque nous restons dans une même langue, nous avons un accès immédiat, plus ou moins rapide suivant notre expérience de cette langue, du signifiant ( de l’image acoustique) au signifié ( le concept) qui nous permet de comprendre, d’entendre la situation…alors que le chemin est plus long et plus complexe qui nous mène d’un signifiant au signifié pour retourner vers un autre signifiant dans une autre langue, en l’occurence le français. 

Et ce n’est pas tout, s’agissant d’un langage écrit, il devra satisfaire à des normes, une esthétique, un équilibre de la phrase propre à la langue française et que nous ressentons d’autant plus que nous avons le plus tôt possible mis le nez dans des livres…et surtout bien avant été bercés le soir par les histoires lues ou inventées ( j'ai assez souvent pratiquée récemment L'improvisation sur des thèmes récurrents de la littérature infantile, des histoires sans livre avec tous les rites et le rythme  amenant progressivement au sommeil paisible. 
Bonne nuit les petits!
Henri Dumoulin
Saint-Nicolas les Arras ,  le 2 août 2015  s

lundi 11 mai 2015

Invitation au voyage

Invitation au ... "Voyage de l'Hermione"

http://www.hermione.com/blog-de-l-hermione/

" Il n'y a aucune lumière sur le pont lors des quarts de nuit et on ne peut donc compter que sur notre adaptation à la lumière ambiante, plus rapide et efficace qu'on ne le pense. Cela à deux conséquences.  
Tout d'abord, il est nécessaire pour les gabiers de connaître l'emplacement de chacune des manœuvres et des points de tournage, ce pourquoi ils révisent continuellement en testant les matières, la résistance et en observant où partent les cordages dans le gréement, afin de reconnaître cargues, drisses, balancines, écoutes, amures, bras et contre-bras...
Ensuite, on peut observer depuis le pont de la frégate les plus beaux ciels étoilés de nos vies. De ceux qui s'emplissent encore et toujours plus d'étoiles, à mesure que nos pupilles se font à l'obscurité. De ceux qui nous font rire devant une telle beauté, surtout lorsqu'on s'aperçoit qu'aux lumières du ciel répondent les palpitations vertes du plancton bioluminescent. De ceux qui nous rappellent combien nous sommes tout petits dans cet univers tout en nous donnant l'impression, l'espace d'un instant, d'en être le centre. Le spectacle offert par une nuit étoilée sans lune depuis le pont de L'Hermione est sans pareil. Et malheureusement, absolument impossible à transmettre en image…"

 En faisant ma balade dans la campagne ce matin, j'ai repensé à ce texte:  il y a bien sûr un intérêt esthétique, émotionnel, la beauté de l'aventure, etc etc.  Mais j'ai pensé aussi à autre chose.
 En effet, il est question ici,  dans un contexte formidablement privilégiés que nous souhaiterions partager, de la vision nocturne par rapport à la vision diurne.  anatomiquement c'est au niveau de la rétine la vision des bâtonnets par rapport à la vision des cones, j'oserais aller jusqu'à une comparaison du travail du cerveau droit par rapport au cerveau gauche. et surtout au fonctionnement du mental réactif qui se trouve dans cette situation relégué au second plan par rapport à un autre sensibilité, celle de l'âme, comme en témoigne cette belle phrase:   
 Des cieux qui  nous font rire devant une telle beauté  lorsque l'on s'aperçoit  qu'aux lumière du ciel répondent les palpitations verte du plancton.

dimanche 1 mars 2015

la stratégie de l'Ebène verte


Rêve ambulant …… Je finissais ce matin une grande ballade autour de la colline du Montabo, à Cayenne, vieille émergence du socle granitique primaire ancrée sur le rivage, lorsque je suis tombé en arrêt devant un massif « Ebène verte » paré de sa belle floraison jaune, le sol était jonché de magnifique corolles caliciformes, depuis le début de l’année , j’ai vu fleurir des Ebènes vertes ici ou là en Guyane…..En règle générale, les arbres n’ont pas de période très précise de floraison dans la forêt amazonienne, on observe seulement une poussée plus marquée au début de la grande saison sèche, en septembre. Il existe une certaine synchronisation très localisée entre la même espèce d’arbres pour favoriser la pollinisation, mais globalement ce qui domine dans cet écosystème, c’est la désynchronisation systématique, chaque arbre à sa propre pulsation, des cellules autonomes fonctionnent à leur propre rythme
….. Cette configuration me fait penser aux « cellules » observées à la surface du soleil……j'aime à imaginer qu'il existe une résonance entre les deux …..un gigantesque circuit oscillant à l’échelle du système solaire …..un outil de communication interstellaire, voire intergalactique selon des rythmes et des fréquences qui nous sont inconnus …….la vie a des ressources que nous ne pouvons pas encore imaginer ……la vie biologique ne connaît pas les frontières planétaires : Les derniers astronautes lunaires ont ramenés des éléments d’une sonde ayant précédé de plusieurs années le programme Apollo , ils y ont retrouvé des bactéries ayant résisté au « climat » lunaire ……
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Il y a 250 millions d’années , une abeille s’’est trouvée engluée dans de la résine devenue ambre, elle est morte, mais quelques bactéries qu’elle abritait ont été « réanimées » et se sont multipliées Alléluia!

 NB : Et si une forme de vie utilisant depuis des milliards d’années ce « relais »intergalactique, constatait un dysfonctionnement du côté de notre système solaire et prenait la décision d’y remédier en se débarrassant « globalement » d’une espèce parasite proliférante en l’occurrence :la notre …….problème, gros problème …. ! La fièvre des tropiques m'ouvre l'esprit, thème intéressant pour un roman…en attendant c'est le départ retour en Europe!

Cayenne, à midi, le 9 du mois de novembre 2009
Henri Dumoulin