Un petit clin d'oeil de papa, ce petit livre édité en 1936, une époque où mon père devait se trouver en troisième ou en seconde au loquidy à Nantes,
vendredi 29 mars 2024
L'ardent musicien....
jeudi 21 mars 2024
Les grandes armées
- 350 000 Français, si on y compte les Belges et les Hollandais
- 98 000 Biélorusses, Polonais et Lituaniens
- 35 000 Autrichiens
- 25 000 Italiens
- 24 000 Bavarois
- 20 000 Saxons
- 20 000 Prussiens
- 17 000 Westphaliens
- 15 000 Suisses
- 4 000 Espagnols
- 4 000 Portugais
- 3 500 Croates
- J'imagine le travail colossal des interprètes à une époque où il n'existait aucune formation particulière pour ce type d'activité !
jeudi 14 mars 2024
Le dieu Soleil
mardi 5 mars 2024
L'escalier
Papy, tu me racontes l’escalier !
mercredi 28 février 2024
Les amis de Saumur
À plusieurs reprises, dans leur correspondance, Célestine ou Raymond, citent les noms de Monsieur et Madame Baranger :
mardi 27 février 2024
Retour sur le projet original de soins
Sanatorium de Buzenval
lundi 26 février 2024
1929, de Basse indre à Couëron, le retour !
Paris 9 janvier 1929.
Chères cousines.
Des vœux exprimés sur une simple carte de visite.....je viens à nouveau aujourd’hui les renouveler plus longuement. Ils sont tous aussi sincère et en plus nous souhaitons de tout cœur un prompt et complet rétablissement pour cette pauvre petite mimi, encore une fois condamné à garder la chambre. Pas moyen que cette maudite bronchite disparaisse et tous les ans app, appareil époque, elle se montre pour dire que cet enfant a encore besoin de beaucoup de soins. Mais il ne faut pas désespérer car avec l’âge les forces viendront et ces dernières arriveront bien à vaincre cette petite maladie chronique.
À l’heure actuelle, nous aimerions croire qu’il y a beaucoup de mieux. Et toi, Célestine, toujours solide au poste avec un commerce qui marche bien, tant mieux et nous souhaitons qu’il en sera ainsi de longues années. Pour nous, rien de nouveau, Marie est un peu rétablie, à presque abandonné le régime. Nous avons eu ces jours dernier, une période de grand froid mais depuis quelques jours la température s’est adoucie. D’après les journaux, il n’en est pas de même dans la région nantaise: Attention à la grippe
Encore tous nos meilleurs vœux pour 1929 et tous deux nous vous embrassons bien fort.
Joseph et Marie
Marie ajoute ensuite .
Bonne santé à toutes deux, surtout ne vous ennuyez pas trop depuis le départ de votre sœur *. Heureusement que vous avez votre petite mimi. Je vous embrasse bien, toutes deux, marie.
- courrier de Joseph Gourby, le cousin de Raymond Gourby , employé des postes à Paris ( Raymond, orphelin de père et mère à 4 ans , a été élevé par son oncle , le père de Joseph, qui s’appelait aussi Joseph Gourby )
- Marie, la sœur de Celestine, s’est mariée à cette époque avec un enseignant professeur de latin grec, que nous connaissons bien: Jean Minier, elle est devenue la tante Marie de notre enfance, il aura plus tard un premier poste de proviseur à Cholet, puis terminera sa carrière au « collège moderne » à Nantes où j’irai passer mon bac, et où Ondine se trouve actuellement ( collège Victor Hugo)
Paris, le
- Paris le 20 mars 1929
Chère cousine
Il y a longtemps que je voulais vous écrire votre carte de bonnes fêtes reçue ce matin me fit penser que je vous avais oubliées.
Aussi dès ce soir je prends mon courage, car à vrai dire, il y a bien un peu de flemme de ma part pour pour écrire.
Enfin, nous voulons vous croire toutes les deux en parfaite santé, voilà les beaux jours, Mimi sera sans doute maintenant plus tranquille que cet hiver, elle a bien eu encore une petite attaque de bronchite, mais pas trop grave… et avec de bons soins constants, elle arrivera bien à se remettre complètement. Comment va le commerce ? Es-tu enfin arrivé à te débarrasser de celui de Basse-Indre ? *
Pour nous, rien de nouveau dans notre vie. Marie est en ce moment passablement fatigué par l’estomac, elle a été obligée de voir le docteur, et depuis une huitaine, elle a déjà une petite amélioration, espérant que cela continuera, pour nous permettre à Pâques d’aller respirer un peu l’air de la mer, et pour nous permettre d’attendre plus facilement les grandes vacances.
Vous remercie de vos souhaits, de bonnes fêtes et tous deux. Nous vous embrassons de loin.
Joseph, Marie 20 m
ars 1929
- le commerce de Basse Indre est une petite épicerie que Célestine ( notre grand-mère) avait dû reprendre début 1926, devenue veuve à 25 ans avec deux petites filles, l’entreprise liquidée, pour gagner sa vie. Elle s’y était installée avec sa sœur Marie! En ce lieu, l’année suivant, Raymonde va mourir, et Marie sa sœur rencontrer son futur mari ! Incapable de continuer à y vivre après la mort de sa fille, elle retournera à Couéron, profitant de l’opportunité d’une petite épicerie dans la grande rue de Couéron, un peu plus bas que le magasin de vêtement « À Jeanne d’arc » où travaillait Henri et Rose Dumoulin et leurs deux enfants Henri et Thérèse.
Chères cousines
Il y a longtemps que je voulais vous écrire votre carte de bonnes fêtes reçue ce matin me fit penser que je vous avais oubliées.
Aussi dès ce soir je prends mon courage, car à vrai dire, il y a bien un peu de flemme de ma part pour pour écrire.
Enfin, nous voulons vous croire toutes les deux en parfaite santé, voilà les beaux jours, Mimi sera sans doute maintenant plus tranquille que cet hiver, elle a bien eu encore une petite attaque de bronchite, mais pas trop grave… et avec de bons soins constants, elle arrivera bien à se remettre complètement. Comment va le commerce ? Es-tu enfin arrivé à te débarrasser de celui de Basse-Indre ? *
Pour nous, rien de nouveau dans notre vie. Marie est en ce moment passablement fatigué par l’estomac, elle a été obligée de voir le docteur, et depuis une huitaine, elle a déjà une petite amélioration, espérant que cela continuera, pour nous permettre à Pâques d’aller respirer un peu l’air de la mer, et pour nous permettre d’attendre plus facilement les grandes vacances.
Vous remercie de vos souhaits, de bonnes fêtes et tous deux. Nous vous embrassons de loin.
Joseph, Marie
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*Le commerce de Basse Indre est une petite épicerie que Célestine ( notre grand-mère) avait dû reprendre début 1926, devenue veuve à 25 ans avec deux petites filles, l’entreprise liquidée, pour gagner sa vie. Elle s’y était installée avec sa sœur Marie! En ce lieu, l’année suivant, Raymonde va mourir, et Marie sa sœur rencontrer son futur mari ! Incapable de continuer à y vivre après la mort de sa fille, elle retournera à Couéron, profitant de l’opportunité d’une petite épicerie dans la grande rue de Couéron, un peu plus bas que le magasin de vêtement « À Jeanne d’arc » où travaillait Henri et Rose Dumoulin et leurs deux enfants