lundi 26 février 2024

1929, de Basse indre à Couëron, le retour !

 


Paris 9 janvier 1929.

Chères cousines.

Des vœux exprimés sur une simple carte de visite.....je viens à nouveau aujourd’hui les renouveler plus longuement. Ils sont tous aussi sincère et en plus nous souhaitons de tout cœur un prompt et complet rétablissement pour cette pauvre petite mimi, encore une fois condamné à garder la chambre. Pas moyen que cette maudite bronchite disparaisse et tous les ans app, appareil époque, elle se montre pour dire que cet enfant a encore besoin de beaucoup de soins. Mais il ne faut pas désespérer car avec l’âge les forces viendront et ces dernières arriveront bien à vaincre cette petite maladie chronique.

À l’heure actuelle, nous aimerions croire qu’il y a beaucoup de mieux. Et toi, Célestine, toujours solide au poste avec un commerce qui marche bien, tant mieux et nous souhaitons qu’il en sera ainsi de longues années. Pour nous, rien de nouveau, Marie est un peu rétablie, à presque abandonné le régime. Nous avons eu ces jours dernier, une période de grand froid mais depuis quelques jours la température s’est adoucie. D’après les journaux, il n’en est pas de même dans la région nantaise: Attention à la grippe

Encore tous nos meilleurs vœux pour 1929 et tous deux nous vous embrassons bien fort. 

Joseph et Marie 


Marie ajoute ensuite .

Bonne santé à toutes deux, surtout ne vous ennuyez pas trop depuis le départ de votre sœur *. Heureusement que vous avez votre petite mimi. Je vous embrasse bien, toutes deux, marie.


  • courrier de Joseph Gourby, le cousin de Raymond Gourby , employé des postes à Paris (  Raymond, orphelin de père et mère à 4 ans , a été élevé par son oncle , le père de Joseph, qui s’appelait aussi Joseph Gourby )


  • Marie, la sœur de Celestine, s’est mariée à cette époque avec un enseignant professeur de latin grec, que nous connaissons bien: Jean Minier, elle est devenue la  tante Marie de notre enfance, il aura plus tard  un premier poste de proviseur à  Cholet, puis terminera sa carrière au « collège moderne » à Nantes où j’irai passer mon bac, et où Ondine se trouve actuellement ( collège Victor Hugo)

Paris, le

  • Paris le 20 mars 1929

Chère cousine


 Il y a longtemps que je voulais vous écrire votre carte de bonnes fêtes reçue ce matin me fit penser que je vous avais oubliées.

Aussi dès ce soir je prends mon courage, car à vrai dire, il y a bien un peu de flemme de ma part pour pour écrire.

Enfin, nous voulons vous croire toutes les deux en parfaite santé, voilà les beaux jours, Mimi sera sans doute maintenant plus tranquille que cet hiver, elle a bien eu encore une petite attaque de bronchite, mais pas trop grave… et avec de bons soins constants, elle arrivera bien à se remettre complètement. Comment va le commerce ? Es-tu enfin arrivé à te débarrasser de celui de Basse-Indre ? *

Pour nous, rien de nouveau dans notre vie. Marie est en ce moment passablement fatigué par l’estomac, elle a été obligée de voir le docteur, et depuis une huitaine, elle a déjà une petite amélioration, espérant que cela continuera, pour nous permettre à Pâques d’aller respirer un peu l’air de la mer, et pour nous permettre d’attendre plus facilement les grandes vacances.

Vous remercie de vos souhaits, de bonnes fêtes et tous deux. Nous vous embrassons de loin. 

Joseph, Marie 20 m

ars 1929


  • le commerce de Basse Indre est une petite épicerie que Célestine ( notre grand-mère) avait dû reprendre début 1926, devenue veuve à 25 ans avec deux petites filles, l’entreprise liquidée, pour gagner sa vie. Elle s’y était installée avec sa sœur Marie! En ce lieu, l’année suivant, Raymonde va mourir, et Marie sa sœur rencontrer son futur mari ! Incapable de continuer à y vivre après la mort de sa fille, elle retournera à Couéron, profitant de l’opportunité d’une petite épicerie dans la grande rue de Couéron, un peu plus bas que le magasin de vêtement «  À Jeanne d’arc » où travaillait Henri et Rose Dumoulin et leurs deux enfants Henri et Thérèse. 


Chères cousines


 Il y a longtemps que je voulais vous écrire votre carte de bonnes fêtes reçue ce matin me fit penser que je vous avais oubliées.

Aussi dès ce soir je prends mon courage, car à vrai dire, il y a bien un peu de flemme de ma part pour pour écrire.

Enfin, nous voulons vous croire toutes les deux en parfaite santé, voilà les beaux jours, Mimi sera sans doute maintenant plus tranquille que cet hiver, elle a bien eu encore une petite attaque de bronchite, mais pas trop grave… et avec de bons soins constants, elle arrivera bien à se remettre complètement. Comment va le commerce ? Es-tu enfin arrivé à te débarrasser de celui de Basse-Indre ? *

Pour nous, rien de nouveau dans notre vie. Marie est en ce moment passablement fatigué par l’estomac, elle a été obligée de voir le docteur, et depuis une huitaine, elle a déjà une petite amélioration, espérant que cela continuera, pour nous permettre à Pâques d’aller respirer un peu l’air de la mer, et pour nous permettre d’attendre plus facilement les grandes vacances.

Vous remercie de vos souhaits, de bonnes fêtes et tous deux. Nous vous embrassons de loin. 

Joseph, Marie

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*Le commerce de Basse Indre est une petite épicerie que Célestine ( notre grand-mère) avait dû reprendre début 1926, devenue veuve à 25 ans avec deux petites filles, l’entreprise liquidée, pour gagner sa vie. Elle s’y était installée avec sa sœur Marie! En ce lieu, l’année suivant, Raymonde va mourir, et Marie sa sœur rencontrer son futur mari ! Incapable de continuer à y vivre après la mort de sa fille, elle retournera à Couéron, profitant de l’opportunité d’une petite épicerie dans la grande rue de Couéron, un peu plus bas que le magasin de vêtement «  À Jeanne d’arc » où travaillait Henri et Rose Dumoulin et leurs deux enfants 

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