jeudi 8 juillet 2010

le rêve est la réalité d'un seul , la réalité est la folie de tous!

On peut imaginer notre univers individuel comme une sorte de sphère, à la fois mystérieuse familière, que nous avons crée dès le premier inspir, comme nous, en expansion proportionnelle à notre développement dans tous les domaines, vers le centre de laquelle nous avançons au cours de notre vie. Dans cette même sphère, là- bas, en face de nous, se dessine progressivement l'image de notre double, celui qui vient à notre rencontre, le commencement et la fin, l’alpha et l’oméga, l’être de la rencontre ultime du dernier inspir, au centre de la sphère.

Je me plais à imaginer que des échanges entre notre moi conscient et ce double se forment dès le début, je pense aux rêves (quelqu’un à écrit : « le rêve est la réalité d’un seul, la réalité est la folie de tous ». Et si de la qualité de ce rapport dépendait la qualité de notre équilibre global ? J’imagine un peu ce double comme mon exact complément, l’entité qui associée à moi donnera la perfection totale, la fin du déséquilibre, de l’instabilité, de la recherche, et donc l’annihilation de ma personne, ici et maintenant et par cette « main tendue » le passage à autre chose. Est-ce mon ange gardien, mon antithèse, je n’en sais rien, mais je sais que son approche inéluctable est pour moi la plus puissante source d’énergie vitale que l’on puisse imaginer, Alors, bien sûr, pendant cette marche vers le centre de notre sphère le plan de l’individu dans sa réalité absolue, est en permanence traversé par les rencontres multiples de notre vie, comme d’infinies sections diamétrales, mais chaque « binôme » rencontré à sa propre démarche à accomplir ( tout homme est, dans cette optique une histoire individuelle, sacré, porteuse d’un projet qui dépasse sa perception matérielle basique ).

C’est une intuition qui m’est venue comme ça, une piste de réflexion que je trouve intéressante, car elle me permet d’imaginer un modèle dynamique d’évolution pour un homme au cours de son existence terrestre. Au fait, dans le « Notre père, mon père ! » le dialogue qu’un certain Jésus proposait il y a 2000 ans à chaque homme individuellement, n’y a t-il pas une sorte, de marchandage entre l’homme que Jésus était, que nous sommes comme lui, et une autre entité, « pas de ce monde » qu’il nous proposait d’appeler comme lui, mon père !

Je me plais aussi à rapprocher ceci de phrases d’une certaine martine Laffon qui se dit « philosophe », aurait fait un gros travail universitaire sur le thème « génétique et spiritualité », directrice de collection aux éditions du Seuil :

-« Parfois quelqu’un tombe malade parce que quelque chose s’est échappé, s’est écoulé de lui à son insu. Il a perdu ses forces vives. Son énergie, son esprit ou son âme se sont éloignés de son centre vital, laissant un vide propice aux maladies. Tout l’art de celui qui guérit consiste à rappeler, à restituer ce qui a été dérobé….. » .

Les troubles relationnels au sein du binôme dont je parlais plus haut font ils partie des désordres pris en charge par le thérapeute ? La réponse à cette question est peut-être un des aspects de l’alpha et l’oméga gravé sur les portails

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