Le plan
Quand je me penche sur le plan de cette ville
Comme sur l'anatomie d'un corps
Qui pourrait bien être le mien
J'éprouve une infinie douleur
Pour ces rues de Porto Alegre
Où je ne passerai jamais.
Tant de recoins exquis,
Tant de nuances de murs,
Tant de filles jolies
Aux rues non parcourues,
(Et même une, enchantée
Dont je n'ai pas rêvé)
Quand je serai, un de ces jours,
Poussière ou feuille emportée
Par le vent du matin,
Je serai de ce rien
Délicieux, invisible
Qui fait que ton allure
Soit un peu plus regard,
Doux mystère amoureux,
Ville de mon parcours
( de ce déjà si long parcours)
Et , peut-être, de mon repos.....
Mario Quintana
Traduction Henri Dumoulin
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