tryptique du 21 août 2020
Ce que le vent n'a pas emporté
Tu dois bien voir enfin
Que les choses les plus subtiles
Sont les seules que le vent
N'arrive pas à emporter....
Un vieux refrain
Le moment précis d'une caresse
Le feuillettement d'un livre de poèmes
L'odeur qu'avait un jour, ce vent là....
Mario Quintana ( Porto Alegre , Rio grande do Sur)
Poste de travail
Ces marches où fait un coude l'escalier,
Des gens qui passent et repassent tous les jours et travaillent,
Se détournant de l'escalier de la vie.
Usé par ces récidivants, le tapis, en ce point précis,
A un frais reflet de lumière, hiver comme été
Il se refroidit là, dans l'embuscade d'une pensée,
Toujours prévue pour cette endroit, toujours la même,
Un regard qui tombe là, fatalement,
À chaque heure de chaque jour,
D'années de travail en années-lumière,
Du froid comme toujours,
Et là, commence un automne....
Vittorio Sereni ( Milano)
Trad Mathieu d'Arras 2020
Passant pressé
Passant pressé, ne hâte pas le pas
A tes cotés chemine le poète
Le temps presse dis tu !
N’as tu pas tout le temps pour toi
Puisque tu le secretes
Même , et surtout perdu
Il se rattrape et c’est
La cour d’amour !
Transeunte presuroso ,
No da prisa al paso !
A tu lado camina el Poeta.
Dices que el Tiempo presura,
Tu lo tienes por entero
Pues, lo secretes!
Aunque perdido
Se vuelve a coger y...
Es el corte de Amor !
Traduit vers l'espagnol par Mathieu d'Arras
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