Je m'étais couché de fatigue accablé ;
J'avais tout le jour travaillé dans mon aire ;
Puis j'avais fait mon lit à sa place ordinaire ;
Je dormais près des arbres aux murmures eoliens
L'ombre était nuptiale, auguste et solennelle ;
Les anges y volaient sans doute obscurément,
Car on voyait passer dans la nuit, par moment,
Quelque chose de bleu qui paraissait une aile.
Alors, je vis soudain dans un demi sommeil : Europax : assurance voyage, puis une boîte métallique rouge: Europax anti-corrosion: Produit antirouille et conducteur; bonne adhérence sur tous métaux; Séchage rapide, pas de fissures capillaires ...
On était dans le mois où la nature est douce,
Les collines ayant des lys sur leur sommet.
Une immense bonté tombait du firmament,
C'était l'heure tranquille où les lions vont boire,
Je vis, en lettres d'or, une phrase s'inscrire,
En mon esprit comme un ultimatum
Droit des peuples à disposer d'eux mêmes, droit des peuples à disposer d'eux-mêmes.... Des centaines de fois répété !
Alors en un clin d'œil, je compris le mystère, je n'étais pas mort, mais j'étais transformé, le bruissement du vent sur les feuilles me confiait des bribes du futur, d'un futur possible!
Le vingt et unième siècle rugissant expirant en feu d'artifice,
Un vingt deuxième siècle nouveau-né, porteur de milles espérances.
En un éclair, je vis une Europe passée, pulvérisée en peuples,
Les Basques, les Bretons, les Catalans, les Flamants, les Wallons,
Les Corses, les Sardes, les Frisons de Groningue, les Silésiens, Thuringiens et Bavarois, les Estoniens, les Slovènes......etc etc !
Plus un seul des "états nations" de l'ancien régime
Ne subsistait, une carte d'Europe comme un puzzle géant!
Chacun sa propre langue, de proche en proche, langues voisines,
Inter compréhension, langage universel.
Alors je vis comme une foule immense
Les élus des peuples de l'Europe !
Et formant un grand chœur, en cercles concentriques
cette foule infinie épandait par le ciel une douce harmonie.
Cet avenir pourtant, peut ne pas arriver
De même qu'un vaisseau que l'on voit dériver,
Peut bien, faute de vent, s'arrêter dans sa route!
Ainsi l'oreille entends des sons harmonieux
Apportés dans les airs par les échos des cieux !
Sur ce, je m'éveillai à l'ombre d'Europax.
Henri de septante six
Alors en un clin d'œil, je compris le mystère, je n'étais pas mort,
mais j'étais transformé, le bruissement du vent sur les feuilles
Me délivrait des bribes du futur, d'un futur possible!
Le vingt et unième siècle rugissant expirant en feu d'artifice,
Un vingt deuxième siècle nouveau-né, porteur de milles espérances.
En un éclair, je vis une Europe passée, pulvérisée en peuples,
Les Basques, les Bretons, les Catalans, les Flamants, les Wallons,
Les Corses, les Sardes, les Frisons de Groningue, les silésiens, les Thuringiens et Bavarois, les Estoniens, les Slovènes......etc etc !
Plus rien ne subsistait des "états nations" de l'ancien régime,
une carte d'Europe comme un puzzle géant!
Chacun sa propre langue, de proche en proche, langues voisines,
Inter compréhension, langage universel.
Alors je vis comme une foule immense
Les élus des peuples de l'Europe !
Et formant un grand chœur, en cercles concentriques
cette foule infinie épandait par le ciel une douce harmonie.
Cet avenir pourtant, peut ne pas arriver
De même qu'un vaisseau que l'on voit dériver,
Peut bien, faute de vent, s'arrêter dans sa route!
Ainsi l'oreille entends des sons harmonieux
Apportés dans les airs par les échos des cieux !
Sur ce je m'éveillai, à l'ombre d'Europax.
Henri de septante six
Mes inspirateurs : Victor Hugo ( Booz endormi ) Alighieri Dante ( la divine comédie) et ....cherchez bien: un passage célèbre du Messie de Haendel
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