jeudi 23 avril 2020

Graine de musicienne

L'édito du 23 avril 2020
Graine de musicienne 

Hier une de mes petites filles m'a joué , au piano, le thème de la série de variations écrites par Jean Sébastien Bach en 1741:" les variations Goldberg
Johann Gottlieb Goldberg était un jeune homme de 18 ans, humble musicien, domestique du Comte Hermann von Keyserling, un insomniaque, qui voulait une musique pour adoucir ses nuits sans sommeil...
Jean Sébastien Bach accepta la commande et composa à partir d'un air ( aria) relativement simple , 30 variations de difficultés croissantes, véritable clé de voûte d'une nouvelle forme musicale!
Glenn Gould , au vingtième siècle, en fera sa pièce musicale préférée!

Et pourtant là n'est pas le but de mon propos , mais seulement l'occasion d'une réflexion qui m'est venue sur la relation entre une partition et  l'œuvre musicale 
indéfiniment....ressuscitée!
Je me suis dit, c'est drôle , tout se passe comme si l'artiste ayant un jour mis au monde une œuvre musicale , un enchaînement de notes, de mélodies,  d'accord, de cadences,  d'harmonies , avait voulu offrir à la postérité le moyen de ramener à volonté à la vie son enfant. Je trouve entre la partition et l'œuvre musicale recrée, la même relation qu'il pourrait y avoir entre la graine et la plante , la graine c'est la partition, la plante et ses fleurs dans toute sa splendeur, c'est l'œuvre musicale revenue à la vie, la seule différence entre les deux c'est le temps, le tempo qui n'est pas le même...

Fascinante comparaison , qui ouvre de prodigieux horizons , n'est ce pas :" Ondine" ?




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