Nous sommes le 31 août 1971. Dans le ciel au-dessus de Die dans la Drôme à 3000 m d'altitude, Il fait beau mais la nébulosité est intense, d'énormes cumulo-nimbus ont attiré les pilotes de planeur. Un Robin est en pleine ascension tractant deux planeurs, il effectue de très large cercles passant parfois au travers des géants cotonneux. À 13h il entre en collision avec un bimoteur, un Cessna 401 A appartenant au laboratoire Upsa qui fait un trajet Paris Cannes avec comme passager un dirigeant de l'entreprise. Le pilote est le lieutenant colonel de réserve Louis Bilbao, le choc est effroyable, l'avion qui tracte les planeur et le Cessna sont désintégrés et s'écrasent au sol. Les deux femmes aux commandes des planeurs ont le temps de se décrocher et se posent indemnes.
Louis Bilbao meurt à 48 ans, à la fleur de l'âge, il avait reçu la médaille militaire par décret de 1946, pour s'être engagé dans l'aviation anglaise en janvier 42 et avoir participé aux opérations de libération au sein de la Royal Air Force, il était l'un des trois garçons qui, fin 1941, avaient essayé de rejoindre l'Angleterre en passant par l'Algérie et le Maroc, pour rejoindre, a Londres, le général de Gaule.
Coupez! C'est trop idiot tout ça, du gâchis, je rembobine histoire, on retourne en 1941, louis Bilbao sera pilote, mais pas dans la Royal Air Force, la lettre qu'il a écrit à ma grand-mère la 9 décembre 1944, pour demander des nouvelles de mon père, n'a jamais existé,
il mourra en 2012, à 89 ans dans le grand nord canadien aux commandes d'un hydravion! Mais pour cela il nous faut retourner régler cette affaire immédiatement au Maroc en 1941 ! Allons-y tout de suite…
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