lundi 18 mai 2020

De la virulence à la béatitude

Edito du 18 mai 2020 :  de la Virulence à la béatitude 

-Virulence, pour Alain Rey, c’est un emprunt au bas latin virulentia, au sens de puanteur, infection, lui même emprunté au latin classique : virus, suc des plantes ou venin des animaux…le sens moderne et figuré évoque un caractère nocif et dangereux. 

Au sein des populations naturelles d’êtres vivants circulent ce que l'on appelle des « parasites », certains modèles d’épidémiologie évolutive intègrent déjà leur polymorphisme mais rares sont ceux pour lesquels la dynamique épidémiologique dépend de la croissance intra- hôte et des interactions que les parasites entretiennent lorsqu’ils infectent le même hôte.

Ceci révèle la profondeur de notre ignorance en ce qui concerne ces interactions, et la diversité des relations entre ce qu’on appelle des « parasites » et les « hôtes » qui les accueillent. Ces interactions peuvent être paisibles, silencieuses, ou marquées par une agressivité, une virulence parfois fatale à l'hôte! 

Nous ne savons encore presque rien des conditions, du contexte, de l'environnement qui font que cette virulence puisse  apparaître puis disparaître! Mais nous savons bien, intuitivement qu’un mystérieux équilibre permet à la vie de se poursuive avec des degrés variable de béatitude…
Mathieu d'Arras
Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage, les affligés, car ils seront consolés, les affamés et assoiffés de justice,car ils seront rassasiés, les miséricordieux,car ils obtiendront miséricorde.

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