L'édito du 26 mai 2020
L'année dernière à Weimar
À la fin de sa vie , Franz Liszt, compositeur et virtuose du piano, habitait pendant les mois d'été l'étage supérieur d'une ancienne maison de maître-jardinier à Weimar en Thuringe en bordure d'une vallée paisible, Il s'y consacrait à l'enseignement , mais en réalité , le maître n'avait pas vraiment d'élèves, il avait des disciples, de
jeunes pianistes confirmés venant chercher ici un jour
supplément d'âme pour leurs interprétations, on ne payait pas les leçons chez Liszt à Weimar, on les recevait comme une grâce.
jeunes pianistes confirmés venant chercher ici un jour
supplément d'âme pour leurs interprétations, on ne payait pas les leçons chez Liszt à Weimar, on les recevait comme une grâce.
Lui dormait là , au premier étage, dans une petite chambre au confort monastique, attenante à un vaste
salon où trônait un grand piano , un petit bureau près
d'une fenêtre, lui servait d'écritoire.
d'une fenêtre, lui servait d'écritoire.
( l'année dernière, j'étais à Weimar, j'ai mis mes pas dans
les siens, adossé à un mur, à l'angle d'un piano, j'ai fermé les yeux, le préféré de ses élèves arriva...)
les siens, adossé à un mur, à l'angle d'un piano, j'ai fermé les yeux, le préféré de ses élèves arriva...)
Un tout jeune homme entre silencieusement, déjà vieuxdans la maîtrise de son art, Julius Reubke, fils d'un
facteur d'orgue, il a 22 ans, on est en 1856, il mourra
dans deux ans, la grande tueuse, la tuberculose, à
l'ombre du maître, il compose sa sonate pour piano en si bémol mineur (1857) et surtout sa sonate pour orgue en
dans deux ans, la grande tueuse, la tuberculose, à
l'ombre du maître, il compose sa sonate pour piano en si bémol mineur (1857) et surtout sa sonate pour orgue en
ut mineur « Psaume 94 »
Liszt écrira de lui dans une lettre de condoléances à son père : “Personne ne peut savoir plus intensément combien la perte de votre Julius est grande pour l'art sinon celui qui a suivi avec admiration ses nobles, constants et talentueux progrès de ces dernières années
et qui lui gardera à jamais son amitié”.
et qui lui gardera à jamais son amitié”.
En 2002, une amie de ma fille, Anne Horsch, organiste à Munich, jouera son psaume 94 à St Eustache, à Paris...j'ai eu le plaisir de rencontrer et entendre Anne Horsch à Paris après mon séjour à Weimar,....
https://drive.google.com/file/d/1gFyg64rThnxxNC19Zhti
eSAM3yV5ARF9/view?usp=
https://drive.google.com/file/d/1gZT0-PO3A2TL_zeSeXN65Eh2jhQI2jwy/view?
=drivesdk
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https://drive.google.com/file/d/1gZT0-PO3A2TL_zeSeXN65Eh2jhQI2jwy/view?
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