Édito du 21 mai 2020 : L'urgence d'un nouveau siècle des lumières pour assumer et gérer la globalisation
On constate aujourd'hui, en 2020 un niveau d'organisation économique du monde caractérisé par une dissémination, diffusion, mondialisation des savoir-faire et des compétences. Ce pourrait être a priori une très bonne
chose, une réalité qui peut s'apparenter aux corporations d'artisans regroupés dans des quartiers entiers des gros bourgs du XVIIIe siècle, sauf que ces quartiers sont aujourd'hui des pays entier de plusieurs dizaines ou centaines de millions d'habitants.
Des répartitions de compétence et de savoir-faire qui font que pratiquement toujours, n'importe quel objet manufacturé un peu sophistiqué ne pourra être réalisé qu'en faisant appel, pour certains de ses éléments à de multiples pays éparpillés sur le globe.
La gouvernance mondiale est le fait des GAFA, nullement démocratiques, devenues presque une autorité " de droit divin" en ce sens qu'aucun état n'est assez puissant pour remettre en cause l'autorité de ces puissances subtiles, omniprésentes, et multiformes, car il dépend souvent lui même, pour sa survie, de ces puissances incontournables ....Cette situation n'est pas nouvelle à l'échelle de notre histoire locale: il n'est pas forcément opportun et encore moins efficace de lutter de front contre cette tendance! Il sera bien plus habile et gratifiant d'accompagner cette mutation de l'humanité comme des cercles d'esprits " éclairés" l'ont fait avec une grande efficacité, il n'y pas si longtemps :
Petite retour en arrière, nous sommes en 1772:
Autour de cette table, quelques philosophes emblématiques du siècle des Lumières échangent. Parmi eux, Voltaire, Diderot, les philosophes ont le rôle de phares venus éclairer les hommes. La raison doit être le seul maître mot : Il faut parvenir à civiliser l'homme et à lui montrer l'immense potentiel de la raison.
. "Nos travaux doivent avoir pour but d’étendre les limites des places éclairées, ou de multiplier sur le terrain les centres de lumière."
Je vous souhaite le bon jour, et surtout, rappelez vous toujours que l'utopie n'est pas l'irréalisable mais l'irréalisé , la preuve, ce rapprochement inattendu....pour le bien de l'humanitė par delà les querelles de chapelles, merci François, cette rencontre avec le grand Imam n'a pu avoir lieu à cause de la covid19, mais l'intention était là !
Mathieu d'Arras
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